mercredi 6 novembre 2013

Thérapie, Sebastian Fitzek

Pour ma première chronique je tenais à parler d'un coup de coeur. Alors voici mon dernier en date.

Résumé : Josy, douze ans, la fille du célèbre psychiatre berlinois Viktor Larenz, est atteinte d'une maladie qu'aucun médecin ne parvient à diagnostiquer. Un jour, après que son père l'a accompagnée chez l'un de ses confrères, elle disparaît. Quatre ans ont passé. Larenz est toujours sans nouvelles de sa fille quand une inconnue frappe à sa porte. Anna Spiegel, romancière, prétend souffrir d'une forme rare de schizophrénie : les personnages de ses récits prennent vie sous ses yeux. Or, le dernier roman d'Anna a pour héroïne une fillette qui souffre d'un mal étrange et qui s'évanouit sans laisser de traces... Le psychiatre n'a dès lors plus qu'un seul but, obsessionnel : connaître la suite de son histoire.










Mon avis :

    La première fois que je suis tombée sur Thérapie dans une librairie, je suis passée à côté, me contentant de noter ses références après un rapide coup d'oeil au quatrième de couverture. Je n'avais jamais lu de thriller allemand, et la perspective d'un premier roman ne m'enthousiasmait pas, je dois l'avouer.

    Pourtant, un mois plus tard, je me le faisais offrir pour mon anniversaire. Je le dévorais en trois jours et regrettais de ne pas l'avoir acheté la première fois. Toutes mes appréhensions s'envolèrent dès les vingt premières lignes.

    Au diable l'introduction, Sebastian Fitzek nous plonge directement dans l'action. Nous sommes avec Victor lorsqu'il comprend que sa fille vient de disparaître, et dès lors nous sommes lui ; nous ne dormons plus, nous sommes angoissés et nous n'avons de cesse de chercher des réponses que nous n'aurons qu'à la toute fin du roman.

    Avec comme environnement la psychiatrie, on pourrait s'attendre à des termes techniques lourds et redondants, mais Sebastian Fitzek nous ménage, et tout nous paraît clair et limpide. Peut-être un peu trop car j'aurais aimé en apprendre plus sur la schizophrénie ( Pourquoi ? Comment ? Qui ? ).

    Les phrases sont fluides et les chapitres, courts, entretiennent un rythme quasi insoutenable ; on ne veut ( peut ?) plus lâcher le livre sans avoir tourné la dernière page.

    Mue par Victor et Anna, deux personnages énigmatiques et torturés, dans un quasi huis clos, l'histoire nous transporte sur une petite île coupée du monde par une tempête. Fitsek nous présente Victor comme un homme brisé, toujours à la recherche d'indice, auquel on s'attache rapidement.

    C'est une agréable surprise que de se laisser entrainer par ce roman. Tout se tient et pourtant, la fin nous surprend. A peine ai-je eu tourné la dernière page que j'avais déjà envie de le relire.

    Mais en dire plus serait en dire trop.

    Sébastian Fitzek nous tient en haleine jusqu'au dernier paragraphe. Il aime nous faire croire que nous avons la solution, mais ce n'est que pour mieux nous faire tourner en rond. Emportées par un rythme parfaitement maitrisé, les pages se tournent presque d'elles même, tandis que nous devenons les sujets dociles d'un nouveau maître du thriller.






  • Style : 3/5
    Personnages : 4/5
    Scénario : 4/5
    Suspense : 5/5

    Thérapie, Sebastian Fitzek : 16/20 








    Le Cachalot-`




      • Sebastian Fitzek
      • Thérapie
    • Poche: 311 pages
    • Editeur : Le Livre de Poche (4 novembre 2009)
    • Collection : Policier / Thriller

2 commentaires:

  1. j'étais passée a côté moi aussi... je vis m'y arrêter la prochaine fois que je le vois !

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