vendredi 1 mai 2015

UNE PUTAIN D'HISTOIRE - Bernard Minier


Machiavélique.


Quand on est lecteur, on a tendance à toujours élever notre niveau d’exigence et il est sûrement difficile quand on est écrivain de contenter ce constant niveau ascensionnel d'exigence. Certains ratent et déçoivent puis se refont, ou pas, alors notre niveau d'exigence baisse. L'une de mes craintes quand je referme un roman après l'avoir avidement dévoré est ne plus trouver de quoi satisfaire mon gargantuesque appétit. Bernard Minier m'avait déjà donné de quoi bien me satisfaire et j'ai eu peur, je l'avoue, en tournant les premières pages d'UNE PUTAIN D'HISTOIRE, de me sentir de nouveau comme avec M.Chattam et d'être déçue, de devoir revoir à la baisse ce niveau d'exigence qu'est le mien. Pourtant Bernard Minier réussit et me tient. Je suis tombée dans ses mots comme un junkie dans la poudre. Il me nourri et m'abreuve de pages, de suspens et d'énigmes et je n'arrive pas à m'en lasser. Pourquoi le voudrais-je ?